perfomance personnelle

Moi c'est tout l'inverse... Depuis que je me suis mis à faire les travaux dans la salle de bain (fin octobre) je ne suis plus allé au rugby et en plus j'ai repris la clope...
Bref je me laisse jusqu'à début janvier puis je m'y remets.

Tu déconnes Routchy..tu étais bien lancé pour la clope..j'ai un truc pour toi : à chaque clope que tu fumes, tu bois un verre de jus d'orange.
de mon côté, je me suis pointé pour faire la révision des 5000 pour mon vélo et, sans trop de surprise, décathlon m'a annoncé la fin pour mon cadre carbone...
Je suis en deuil depuis..
je vais reprendre dès que j'ai une machine qui tourne mais la mort dans l'âme..Je sais que c'est passager, j'ai même déjà en ligne de mire le futur cadre que je vais monter mais c'est une page de 8 ans qui se tourne avec un grand nombre de cols des pyrénées, le Ventoux, dès dizaines et des dizaines de saint victorine, le luberon, l'espigoulier..et tant d'autres, surtout les reprises, qui sans lui, auraient tourné très court.

Salut les zouzous,
Comment qu'ça va t'y pour chacun d'entre vous alors que l'hiver semble enfin arriver ?

Ici, à Bordal, le soleil est au beau fixe !
Après une reprise de l'entraînement plutôt convaincante début décembre, j'ai pu augmenter petit à petit le kilométrage et le nombre de séances hebdomadaires; si bien qu'aujourd'hui, les semaines de travail sont composées de 7 sorties running (je double un jour), une petite sortie vélo aléatoire, et 1 à 2 séances de renforcement/gainage. Autant dire que je n'amuse pas la galerie !
Si l'idée est toujours d'être en pleine forme pour les courses de février/mars, je dois avouer que je retrouve assez vite une forme des plus intéressantes. Le premier indicateur devait être ce week-end à l'occasion des Gironde de cross long (9320m), et ma 3ème place finale sur le podium (une première depuis... mes années UNSS) atteste d'une santé retrouvée.
Ce week-end, je pars en apprentissage sur le trail hivernal du Sancy, où entre 30 et 50cm de neige m'attendent déjà !

Qu'en est-il pour vous ?

Salut,
et bien Gwenaël, au moins tu te donnes les moyens de tes ambitions. C'est beau. Un bon test pour toi sera de voir si tu peux titiller la miss Rousset.
Cette athlète, que j'ai eu l'occasion de voir à l’œuvre (seulement au départ ) dans des courses auxquelles j'ai participé, est tout simplement d'une classe plus que nationale.  
N'oublie pas les gants...

Dimanche sera visiblement la journée la plus froide (jusqu'ici) de l'hiver !! Doc non, je ne vais oublier ni gants, ni bonnet, ni buff, ni supports techniques.
D'ailleurs, si je n'arrive pas à la bourre le samedi, je vais acheter les "chaînages" pour chaussures Ezyshoes : parce qu'avec 35 à 50cm déjà dans les prairies là-bas, il est annoncé entre 10 et 25cm supplémentaires entre vendredi et samedi. ça va être marrant !

Et toi, tu en es où Lolo ?

N.B : si j'ai les supports s/s les godasses, la miss Rousset, je vais la remettre à sa place !

Salut.
Pour l'adhérence sur la glace/neige des yacktracks peuvent être pas mal. Eclate-toi bien.

Depuis le 10 km habituel du début d'année et son mois d'entrainement (décembre) qui permettent de préserver/améliorer la vitesse, j'ai repris l'entraînement trail en vue du Ventoux.

A savoir, 3 cycles de 3 semaines à 5 entrainements, entrecoupées d'une semaine tranquille (3 sorties en endurance en parlant/chantant).  

Les semaines de 5 entrainements sont sous le même schéma. Une sortie fartlek au seuil (allure semi) sur terrain plat, une sortie côtes courtes (30" à 2' chaque côte selon les semaines), une sortie endurance en chantant (je déconne, je chante pas tout le temps mais c'est un bon test pour savoir si on va pas trop vite), une sortie côtes longues (10 à 15 min chaque côte) et enfin une sortie de 2h30 à 4 h sur terrain vallonné le dimanche à allure libre). Je me réserve parfois une séance de natation avec spa, hammam et sauna pour la récupération.

J'ai aussi programmé deux trails de préparation qui remplaceront deux sorties dominicales.

Good !!! Très bon système d'entraînement et préparation : le procédé "3+1" est le schéma d'entraînement que je suis également. Par contre, pour ce qui est du travail en D+, je m'étais laissé le temps d'y venir car un gros travail de vitesse était nécessaire au préalable; aussi, si j'ai commencé - souvent sur tapis de course par défaut, que je déconseille - les séances de côtes courtes et longues, les courses que je vais faire d'ici la mi-février serviront à remplacer le manque de sortie longue adéquate dans la région bordelaise !

Pour ton conseil "yacktrax", c'était la référence jusqu'à il y a peu. Auj, la marque Ezyshoes semble faire de la meilleure cam (à la lecture des fofo); comme ils sont partenaires du trail du Sancy, ils auront un stand samedi où je ferai l'acquisition de mes premières chaînes.

Quels sont tes trails préparatoires ? Fait péter ton programme jusqu'à la fin mars STP ! (au moins à moi)

J'ai jamais essayé, mais vu qu'il risque d'y avoir de la poudreuse, des guêtres peuvent trouver leur utilité, ne serait-ce que pour empêcher la neige de rentrer dans tes chaussures.

Sinon les deux courses sont, le trail de l'aqueduc (27 km/1500 m D+) et le trail des ruthénes (31 km / 1260 m D+).

Avec un ratio de 100m de D+ tous les 1,8km, ton trail de l'aqueduc pique sévère ! Pente positive moyenne sur la course de 5,55% : c'est vraiment du costaud ! 31/01 : noté !
Je suivrai tes résultats de près. Pense à communiquer dessus quand même

C'est ce qu'ils annoncent. Mais selon openrunner, il semblerait que la dénivelée positive soit plus proche des 1000 m que des 1500 m...Là où ce sera intéressant et incertain, c'est en fin du parcours, arrivée en côte (2.5km d'ascension...).

Sur tracedetrail, n'est accessible que la course de 46km avec 1730m de D+. T'es sûr que tu n'as "que" 27km au compteur ?

Salut,
encensement pour Gwenaël qui termine 8 ème du 20 km. Je crois qu'on peut dire que son test est une réussite.

Salut Lolo81 et toute la communauté running,

En effet, test concluant même si ça m'a sacrément secoué
Un parcours très enneigé, avec de la neige fraîche : peu de traces, de neige tassée (surtout à l'avant de la course) et des conditions de course amenant à devoir enjamber les amas de neige. Résultat : un renforcement musculaire grandeur nature, un calvaire sur pas mal de secteurs où même marcher était devenu compliqué; mais un super panorama grâce à un temps quasi parfait, et le plaisir de faire un Top 10 - alors que je n'étais même pas annoncé parmi les candidats à un Top 20, héhé ! Bon, je suis le premier "non récompensé" au niveau des podiums, mais peu importe.
Je termine les 3 derniers km avec le dernier des mecs du Team Sigvaris, avec qui on a discuté. On finit ensemble, donc en réalité je suis 7ème ex-aequo. Mais devant, y'a du joli monde ! Maillard 1, Martin 2, Lorblanchet (champion du monde de Trail 2009 et 2011) 3ème à 5', Meudec 4, Reyt 5... Je suis à ma place : limite même mieux que ce que j'aurai pu croire à pareille époque, et avec aucune expérience sur neige.

Course validant une semaine avec... 104km au compteur, et un premier bloc de 3 semaines intensives avec près de 280km de running dans les pattes. Semaine plus soft à venir, avec le Trail des Sangliers dimanche prochain, où je pars cette fois-ci avec un objectif de Top 5 !

Salutations,

N.B : pour les faceboociens, qui n'auraient pas encore franchi cette étape, je vous invite à rejoindre ma page officielle sportive : Gwenaël Busseuil - Officiel

Trail des Sangliers - 27,5km - D+ = 740m

Une frustration sans nom !
Malade - tous les symptômes de la grippe - (d'intensité croissante) depuis vendredi, je fais une non nuit à mon hôtel dans la nuit de samedi à dimanche (2H30' de sommeil effectif) en ayant failli verser en me levant pisser la nuit.
Le matin, en me levant, j'entrevois de ne pas prendre le départ. Après la prise d'un doliprane à H-2, l'effet se fait sentir lors du footing de chauf' : voyez-vous bien comment se réalise la formation de goutellettes d'eau lors d'une condensation ? Eh ben là, vous aviez la même chose sur mon visage : la fièvre était en train de tomber comme je l'espérais. La contrepartie - doliprane ou non - allait vite se faire sentir sur le tracé.

Le parcours est durant les 2 premiers tiers assez cassant, avec 6 à 7 "coups de cul", des grimpettes pas très longues mais assez pentues. Résultat, suivant les compétences de chacun, certains voudront probablement faire la différence tôt, car le dernier tiers roulant favorisera des bons rouleurs tels Moulai, Cardinal voire Brochot; et défavorisera clairement le vainqueur sortant du TTN, Vicente.

Départ 8H30. Je me place devant comme d'hab, entouré des favoris du jour (Vicente, Moulai, Gault, Brochot, Cardinal, Galand). Un départ en pente ascendante, où je me poste juste derrière les 2-3 qui emmènent le flot, dont Galand. Passage au km1, et forte accélération immédiate pour passer devant de Vicente, suivi comme de son ombre par Moulai (ex-international triathlète - participation aux JO de Londres 2012 - 30'48" sur 10km il y a 15j à Nice). La bataille débute donc comme je le pensais tôt. Je navigue entre la 7ème et la 9ème position à ce moment-là, avec comme compagnon de route Manu Gault (une référence mais sur des courses un peu plus longues venu au dernier moment), ou encore Jean Soulès. Premier vrai coup de cul km2,5. Bon, ben ce sera une journée difficile ! La grippe seule ? Le doliprane ? Les 2 ? Courbaturé depuis 3j suite à la fièvre, si la gêne n'était pas perceptible sur le plat, je n'ai aucune puissance développable au niveau des quadriceps : et dans de telles grimpettes sèches, c'est rédhibitoire. Je perds 1 à 1 des places tout en essayant de relativiser rapidement : fallait pas s'attendre à un miracle, mais bordel de ***** : c'était la première course de l'année que je voulais courir sérieusement, avec un objectif de résultat. Bref.
Le sol est très pierrier, chose que je n'ai évidemment absolument pas travaillé, ayant axé mon hiver sur la vitesse, et n'ayant pas fait de voyage vers un espace de jeu approprié. Je suis donc pas mal bousculé, et je dois me faire violence à pas mal de reprise tout au long du parcours, pour envoyer. 2ème petite grimpette, plus longue, on voit les gars là-bas devant et l'écart grandit très vite. Ils sont 4 à avoir creusé un premier trou, la bataille fait rage ! De mon côté, la hiérarchie est + ou - établie : suivant les passages, je me fais ramasser ou je fais jeu égal avec le gars qui me précède/suit. Mais s'il y a de fortes pentes, je suis souvent le 1er à opter pour la marche, plutôt que la course : foutus quadris.

km5 à 12 : en approche du 1er ravito, je dois déjà occuper la 14 ou 15ème place, dépassé par les événements, et bien loin de mon objectif de Top 5 initial du jour. Mais je n'ai jamais abandonné sur une épreuve, et ce n'est pas ce jour que je commencerai. Je transpire de la tête comme ça ne m'étais probablement jamais arriver : pas une transpi normale, une vraie formation de goutellettes d'eau bizarre. 3ème coup de cul, un peu plus long et plus dur que les 2 précédents, et je suis vraiment à la rue. Devant, ça avance plus vite; pas énormément, mais bien assez pour me devancer, chose inhabituelle car ce sont plutôt dans les parties ascendantes que je suis performant : un comble ! km7-8-9-10 : un petit passage en plateau où je peux prendre une allure plus convenable, me situant entre une 50aine et une 100aine de mètres d'un groupe de 5 bonhommes, dont 2 des mecs formant le groupe m'avait remonté sur des portions montantes et avaient vite fait la jonction. Descente puis remontée aussi sec, toujours la même chose, je ne parviens qu'à maintenir l'écart sans pouvoir espérer mieux. Idem km12 pour le 5ème coup de cul. A ce moment-là, je me dis : allez, plus qu'un véritable et la fin sera plus à mon aise.

km13 à 17 : on descend vers le ravito n°2 km13, je décélère presque naturellement pour manger une barre de céréales. Malade, faut pas jouer au con et pour le coup, je pense que ça peut me servir pour plus tard. Je bois, et passe devant le ravito. Légère remontée sur le plateau, où je suis obligé de marcher sur des pentes pas ultra sélectives (8%?) pffff. Je devine quand même le groupe de devant, qui se scinde petit à petit. Ils ont bien entre 40" et 1 bonne minute d'avance sur moi, si ce n'est plus. Passage en plateau où je prends un bon rythme, descente de + en + technique pour arriver en bas de la dernière et plus grosse montée. Tout au loin, on voit quelques concurrents situés autour de la 6 à 8ème place. Les mecs devant ont une bonne marge, et je semble faire quasi jeu égal avec eux sur cette montée. Je me booste sur la partie finale car ensuite, c'est 11km restants plus abordables. Descente peu après la fin de l'ascension, je commence à reprendre un peu de rythme. Je suis virtuellement 16ème, je vais pas me satisfaire de ça, avec 4 ou 5 gars à moins de 2' devant.

km 18 à 27,5 : sur la descente, les écarts se font entre les membres du groupe de devant. Je reviens petit à petit sur le dernier d'entre eux, au prix d'un effort poursuivi sur une petite portion de montée un peu plus roulante que jusqu'ici (j'avais bien lu le road-book) puis un enchaînement avec la relance plat-descente derrière. Le mec a été cool et m'a dit de l'avertir si je voulais passer, ce que j'ai fait et qu'il a facilité sur une monotrace. Je poursuis mon effort, creuse vite le trou et reviens progressivement sur un autre avec qui on fait le yo-yo entre les km4 et 7 en début de course, avant qu'il ne me dépose dans la côte 3. Je me cale dans sa roue sur une portion montante, alors que je pense que je pouvais aller plus vite; mais comme elle n'est pas trop longue, je me laisse l'occasion de garder du peps pour le dépasser et déposer à la relance. Sur une piste large un peu descendante puis plate, c'est ce que je fais. 14ème, bon, un moindre mal. Il reste 6-7km. Le duo devant moi est à 15-20", on verra bien. Je garde une meilleure allure, et vais jusqu'à quasiment opérer la jonction en bas de la partie descendante, avant un nouveau petit coup de cul. Je me mets dans leur sillage, alors que je m'aperçois que derrière, un autre gars revient de l'arrière. De +, ça ne va pas si vite que ça, et mon orgueil a repris le dessus depuis 4-5km. Je prends les devants et en mets un peu + pour éviter que les mecs ne s'accrochent. ça marche, en haut de la bosse, seul le gars qui revient de l'arrière est dans ma roue, mais dès que ça bascule sur une portion courte technique de descente, il me dépose : trop frileux que je suis sur ces terrains spécifiques. Tant pis, je suis quand même 13ème virtuel. Il navigue qu'à 5" de moi au départ, puis 10"... On est à 3-4km de l'arrivée, et les portions sont plus roulantes. J'essaie de mettre assez de rythme pour éviter tout retour. Devant, le gars ne faiblit pas et me prend 3-4"/km. On est sur le bitume dans Balaruc, 1 ultime ascension dans les rues, redescente, je ne pourrai pas aller chercher quelqu'un d'autre. Je vérifie qui me suit : un gars à 20-25" environ. Il faut tenir ! Ce que je parviens à faire.

Final
13ème en 2H03'42" d'ue course remportée par Toni Moulai (mon favori) en 1H53'45" : je prends 10' dans la vue. Beaucoup me diraient que c'est peu, surtout vu l'état das lequel j'ai couru. Certes. Mais pour le coup, la frustration l'emporte tout de même, car à force de "si", je n'ai jamais vraiment abouti à une performance qui me fait dire par exemple que mon débours de 5' du Top 10 aux Champ. de France de Trail Court n'était pas accidentel : et pour la confiance, j'en ai besoin.
Bref. Retour sur cross dans 15j pour les Inter-région; en attendant, je n'arrêterai pas l'entraînement pour autant, mais un passage chez le doc' s'impose.

Salut la populasse,

Après une semaine de coupure forcée (virus + bronchite), puis une semaine à revenir un peu (trop) vite [aïe aïe les tendons], hier avaient lieu les Inter-régionaux du Sud-Ouest de cross à Limoges.
Exit Midi-Pyrénées avec les nouvelles régions (merci les politiques), et bienvenue Poitou-Charente avec un niveau moindre : il y avait la place pour positionner nos équipes de club dans les qualif' aux France.
Résultat : carton plein ! Nos 4 teams séniors passent. Ce qui garantit un sacré contingent d'athlètes du Bordeaux Athlé au Mans pour les France, le 6 mars prochain.

D'un point de vue personnel, pas mal de tourments. Un échauffement qui a réveillé une douleur bien connue malheureusement depuis 1 an et demi : le tendon du muscle tibial postérieur qui s'est réveillé. Je partais peu confiant pour la course. Mais comme d'hab, passé les 2 premiers kilo, j'ai fait abstraction de la douleur pour tout donner.
Un profil bien cassant autour du lac d'Uzurat de Limoges (pour ceux qui connaissent) avec pas mal de faux-plat, du dévers, et 2 coups de cul avec 1 petite boucle (1000m), 1 moyenne boucle (1820m) et 3 grandes boucles (2520m) au programme. Un profil pour moi, mais avec le bornage des 2 derniers jours, la crainte d'être un peu court.

1er kilo
Départ rapide alors que je voulais être un peu plus prudent. Pourtant, je ne suis que 20-25ème au 1er virage. Derrière, je me fais un peu tasser et dégringole vers la 35-40ème place à la fin de la 1ère petite boucle.

1 au 3ème kilo
Sur la moyenne boucle, je prends mes marques pour les passages suivants, et commencent à remonter les premiers "crâmés" du départ trop rapide. 4 de mes camarades sont devant, comme prévu, et je remonte vers la 33-34ème place à l'entame de la 1ère grande boucle.

3 au 6ème kilo
Ma tactique de course - départ un peu en dedans et on remonte après - s'avère encore payante ! La prudence devait être d'autant + de mise hier que l'enchaînement des faux plats pouvait "sécher" tôt dans la course. Sur les parties descendantes, je me relâche un maximum histoire de me décontracter, sur les replats, j'essaie de mettre du rythme mais je suis souvent un poil moins efficace que les autres; et sur les parties grimpantes, j'imprime beaucoup de rythme pour bien les passer. Résultat : je suis très efficace !
En fin de 1ère grande boucle, j'ai remonté une dizaine de concurrents supplémentaires, dont 1 pote du club qui a encore eu du mal hier (point dd côté). En entame de 2ème grande boucle, je reviens à 5-6sec d'un groupe de 3 gars, précédé d'un autre pote de club...

6 au 8ème kilo
Je ressens le besoin de souffler, et laisse un léger trou sur 5-600m, avant de produire mon effort. Je reviens sur tout le monde, et alors qu'ils commencent à déposer mon pote, je le dépasse et l'exhorte à me suivre. Malheureusement, dans un jour sans lui aussi... Je reste dans les roues des gars sur la partie roulante, et pense attendre 1,5km avant la fin - et sa partie sélective - mais finalement, je récupère bien sur 500m et décide de produire mon effort sur la partie cabossée de fin de boucle sans les garder dans la roue. Je passe 16ème à la fin de cette 2ème boucle. Plus que 2,5km !

8ème kilo à l'arrivée
J'essaie de garder du rythme en cette entame d'ultime boucle. Les mecs sont restés en groupe, à 3-4 secondes de moi. Je relance là où il faut, pour décourager les éventuels motivés à rentrer sur moi. Je me donne, je ne fais vraiment pas semblant. Devant moi, sont entre 10 et 20" devant 2 potes de club, donc je n'ai plus personne à aller chercher. Juste conserver ma place pour l'équipe. J'envoie un peu plus que d'habitude sur la partie roulante à 7-800m de l'arrivée, me coûtant un peu d'énergie pour l'emballage final en montée. J'entends aux encouragements à 200m de la ligne que 2 mecs sont en train de me remonter. Le 1er d'entre eux me met uneuh "minaaaaaaaasse" à 150m de la ligne, à laquelle je tarde à répondre. Mais au prix d'une formidable accélération, je parviens à tenir en respect l'autre gars derrière, et finir juste dans la seconde derrière le p'tit jeunot (3ème espoir de la course) qui m'a secoué.

Bilan
17ème place finale, mais surtout la 2ème place par équipes. Direction le Mans et son hippodrome le 6 mars prochain : 3ème qualification pour cette échéance en 3 tentatives, mais ce ne sera que ma 2ème participation : l'an passé n'ayant pu défendre mes chances à cause de la douleur ressentie hier.
Très bobo depuis hier soir à ce foutu tendon : glaçage et activités compensées pour les 2-3 jours à venir pour éviter de me faire davantage mal, et voir si ça veut bien passer tout seul. Puis j'aviserai.

Et pour vous, qu'en est-il ?

RAPPEL

Pour ceux qui possèderaient un compte facebook, je vous invite à suivre mes activités via mon compte officiel : Gwenaël Busseuil - Officiel, voire à communiquer dessus autour de vous.
J'essaie actuellement de bonifier mon image sportive afin d'égayer l'intérêt de marques s'impliquant dans le trail, et cela passe par une certaine visibilité sur les réseaux sociaux !

Je vous remercie par avance,
Gwen

Salut,
tu sais pour moi tu n'as pas besoin de bonifier ton image. Tes résultats parlent pour toi.

Au niveau des trails, si tu les fais avec passion, ce que je te souhaite, et même si te ne décrochent pas de victoires, tes placent régulières dans les dix premiers parleront aussi pour toi. Autrement, si tu veux accélérer la chose, il te faut une victoire. Mais, bon sang, que la concurrence est rude chez les élites.

En dépit de ton superbe talent, il y a quand même, pour l'instant, une différence de niveau entre des gars qui font des podiums et toi sur les courses réputées "nationales". Tu es jeune, tu vas progresser. En laissant le temps au temps, et compte-tenu de ton envie de poursuivre sur le trail, je sais que tu vas finir par briller un jour ou l'autre sur une course.

Personnellement, je sais l'effort et l'énergie qui sont sollicités dans un trail, et comme je t'ai vu à l’œuvre gambader tel un izard dans les ascensions,  cette discipline est faite pour toi et sera te récompenser sans prévenir.  Perspective ou espoir, les deux mon général.

Salut Lolo,
Merci pour ton message, mais quand je parle de bonifier mon image, je m'exprime mal. Non pas que mon niveau laisse encore songeur (encore que), ou que je jouisse (vous embalez pas les gars !) d'une image pas très bonne jusqu'ici, simplement aujourd'hui, les dés sont un peu pipés ! Les performances seules ne suffisent plus : il faut être visible sur les réseaux sociaux, ne pas faire de vague, et communiquer sur tes activités, tes entaînements, tes épreuves etc.

Aujourd'hui, ma page officielle créée il y a de cela quelques mois, est garni de 90 suiveurs. C'est bien, mais tellement dérisoire comparé aux autres compères de la discipline. Alors oui, je n'ai pas de résultat clinquant à mettre en avant - et qui me permettrait de changer de catégorie - mais à force d'apparaître dans les Top 10-15 de nombreuses courses, mon nom doit commencer à parler pour certains. Et c'est tout le challenge qui m'attend.
C'est con à dire, mais à l'instar de la population qui n'ose pas s'approcher de gens du Show Bizz qu'il leur serait amené à croiser, j'ai encore une certaine retenue vis-à-vis de cette élite que je croise sur les grands rendez-vous. Pour gagner en notoriété (si je puis dire), il faut aussi que je me fasse pleinement connaître par ce biais-là.

Mais je te rejoins sur un point : il va falloir que je joue finement cette année, pour éviter de m'aligner constamment sur des épreuves très côtées, et où je ne peux qu'espérer un Top 5 ou Top 8 du fait de la présence de cadors, qui sont encore une 1/2 jambe au-dessus de moi actuellement (ça représente du monde). J'ai ma petite idée en tête pour "claquer" enfin une perf' !

Si c'est ce dont tu as envie et crois, je ne peux rien rajouter. Cela me dépasse tellement.

Sinon Lolo, toi qui a fait le trail Las Caladas l'an passé, peux-tu me décrire le parcours, le sol etc. !?
Que je me prépare psychologiquement en vue de dimanche prochain

Ce trail est méditerranéen. C'est-à-dire que la roche mère, est affleurante. La litière est insignifiante. Ces termes pédologiques sont très importants à connaître pour affronter Gruissan et son massif de la Clape.  

De la roche bien tranchante au programme donc. Pour peu que l'humidité soit de la partie, tu devras être prudent dans les descentes. Des chaussures bien adaptées à ce genre de terrain sont recommandées.

Tactiquement, le départ est roulant sur 2 km. Après, pour le classement, tout se joue dans la première ascension. Un mur qui établie la hiérarchie naturellement sans tambour ni trompette.  Aussi, si tu veux jouer avec les cadors, tu seras obligé de te faire mal à cet endroit. En effet le reste, même si c'est en dent de scie n'est plus aussi sélectif.

Attention, à la dernière ascension du parcours qui se présente après un long moment roulant en descente et après 2 km environ le long de la route. Elle sera un sorte de juge de paix parmi les meilleurs.  C'est quand même un trail assez casse-pâtes, pour lequel les capacités de relances en haut des ascensions font la différence.  

Pour t'échauffer, je te conseille de profiter du village de Gruissan, magnifique cité en circulade et de monter en haut du piton rocheux et de sa ruine pour profiter d'une vue qui en vaut le détour.

Ils font de la dégustation d'huitres à l'arrivée accompagné d'un vin blanc.

Bon à savoir. Je me doutais que le sol se rapproche de ce que j'ai pu cotoyer du côté de Balaruc... Mais maintenant que j'en ai la confirmation. Surtout que comme tu dis, avec de l'humidité, j'imagine bien ce que ça peut amener comme désagrément ! Et justement... Une semaine bien humide en prévision, avec forte probabilité de grand vent également !

Merci. Et pour les huîtres, j'avoue que je me serai bien laissé tenter, mais le temps va me manquer. A 17H15, je dois ensuite partir de Bordeaux direction Paris... Puis le Mexique ! Alors j'espère que je n'aurai pas les honneurs d'un 1er contrôle anti-dopage... (5 premiers contrôlés y'a 15j)

Après 2 semaines sans pouvoir faire de sport fin janvier je me remet bien comme il faut en vue du semi marathon de Paris le 6 mars.

Une légère démotivation en raison du temps, du manque de progrès...
Je suis mon entrainement en salle pour l'instant

Vendredi 15km en 1h27 (en partant à 10km/h et en augmentant ma vitesse de 0.1 par km)

Hier: 10km de fractionné en 53 min
5 min à 10km/h
5*(1min à 15.5 + 1min à 9.5)
4 min à 9.5km/h
5*(2 min à 13 km/h + 2 min à 9.5)
Le dernier j'ai fini avec 30sec à 14.5 et 30 s à 16.7km/h
1min à 7km/h
puis 10min à 11.5km/h 4min à 13km/h et dernière minute à 15km/h

Un peu n'importe quoi mais c'était mon 1er fractionné. Je sais que je peux aller beaucoup plus vite que 15.5 pendant 1min. et mon repos à 9.5 est peut être un peu faible.
Mais un bon entrainement qui fait plaisir.

Ultime semaine pour Brubru ! Pense à conserver de la fraîcheur en vue de dimanche. Au mieux, 2 footing restants auj ou demain, et un pré-compétitif de 25-30' max avec 5 accélérations progressives histoire de se mettre en condition, la veille ou l'avant-veille du semi, comme tu préfères !

De mon côté, au ralenti depuis bientôt 3 semaines. Entre les petites tensions tendineuses réapparues la 1ère quinzaine de février, et des vacances qui m'ont fait grandement baisser mon kilométrage ces 15 derniers jours, je reprends les choses sérieuses cette semaine, avec en point d"orgue les champ. de France de cross dimanche, qui ne devraient pas ressembler à grand-chose me concernant. Avec les aléas du retour en France et une fatigue très importante qui en découle, il va falloir une bonne 10aine de jours avant de retrouver la santé.

Thibal, Tistou, Routch, Pépé, où en êtes-vous ?

Pour ceux qui n'auraient pas grand-chose à faire durant leur journée dominicale, ou juste envie d'avoir mal au crâne à voir la cadence imprimée par les meilleures et les meilleurs de la discipline en cross-country, je vous invite à cliquer sur le lien suivant pour voir les courses du Championnat de France de la discipline, qui a lieu dimanche et où je me rends avec 35 de mes coéquipiers (club [maillot au scapulaire blanc/bordeaux] représenté dans de multiples catégories).
https://www.dailymotion.com/FFAthletisme

Horaires
Juniors Hommes : 13H45
Cross court Femmes : 14H25
Cross court H : 14H45 (4175m - très impressionnant !! Avec Paul Renaudie, de notre club, pour un Top 5)
Cross long F : 15H05
Cross long H : 15H45 (11645m - présent mais probablement très loin dans le peloton...)

Parcours - hippodrome du Mans
Il s'annonce visiblement ultra roulant. Je ne suis même pas sûr qu'ils aient réalisé de butte(s) sur le parcours. Donc un parcours pour routard, sauf si la saturation du sol avec les pluies des dernières semaines vient alourdir la foulée (valable essentiellement sur le long).